Commerce et réparation de véhicules industriels
A la pointe de la technologie, ce secteur se caractérise par des activités interentreprises (BtoB) circonscrites aux véhicules de transport routier, aux bus et cars et aux véhicules utilitaires.
Acteurs
Les entreprises du VI (réseaux de marque, indépendants, pneumaticiens spécialistes VI) sont de taille plus importante que dans le VL (en moyenne, 13 salariés par entreprise contre 7).
Marché
Leur activité est fortement liée à celle du transport routier de marchandises et de personnes. Le parc se renouvelle progressivement et évolue vers toujours plus de technologies en réponse aux injonctions environnementales (Norme Euro VI) et aux objectifs économiques des transporteurs (optimisation des rendements moteurs, maintenance prédictive, maîtrise du coût de détention des flottes, etc.).
En conséquence, l’activité de vente évolue plus largement vers la commercialisation d'offres globales de services (formation conducteur, maitrise des coûts de carburant et de maintenance) et l’après-vente reste fortement liée aux réseaux constructeurs.
Emploi
L’évolution fréquente des technologies implique des compétences pointues et actualisées. Les techniciens sont d’autant plus recherchés que l’emploi du secteur est stable (autour de 24 000 emplois depuis 2007 et un des taux de CDI les plus élevés de la branche) et des départs à la retraite sont à prévoir (15,5 % des salariés ont plus de 55 ans, contre 13,8 % de ceux de l’ensemble de la branche).
Formation
Les départs en fin de carrière, cumulés à un manque d’attractivité de ces métiers auprès des jeunes, conduisent à des difficultés de recrutement : les entreprises du secteur sont les plus impactées par les recrutements non aboutis. En réaction, elles sont celles qui ont le plus recours à l’alternance, puisque près de la moitié d’entre elles emploie au moins un alternant. Aussi, les jeunes en formation dans cette filière sont ceux qui présentent les meilleurs taux d’emploi de la branche. En 2018, 5300 jeunes étaient en formation sur ces métiers. 7 mois après leur sortie de formation, 83 % des apprentis et 57% des lycéens étaient en emploi.